Le Comité mixte FAO/OMS d’experts en additifs alimentaires (Joint Expert Committee on Food Additives – JECFA) est un comité international de scientifiques experts conjointement administré par L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations – FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

2010 Lors de sa 73e réunion, le JECFA a conclu que le rébaudioside D et le rébaudioside F ne sont pas génotoxiques. Le JECFA avait antérieurement noté, lors de sa 63e réunion, que le stévioside et le rébaudioside A ne sont pas génotoxiques in vitro ou in vivo et que la génotoxicité du stéviol et de certains de ses dérivés oxydatifs in vitro n’est pas exprimée en vivo. En juin 2010, le JECFA a ajouté le rébaudioside D et le rébaudioside F à sa liste d’additifs alimentaires non génotoxiques.Résumé de la 73e réunion2009 Dans un rapport intitulé Évaluation de sûreté de certains additifs alimentaires (additifs alimentaires de série 60), le JECFA note que les résultats des nouvelles études présentées par le comité n’ont révélé aucun effet indésirable des glycosides de stéviol lorsque pris à des doses d’environ 4 mg/kg de poids corporel par jour, exprimées en stéviol, pendant un maximum de 16 semaines, par des sujets souffrant d’un diabète sucré de type 2, et pendant 4 semaines par des sujets présentant une tension normale ou faible à normale. Le comité a conclu que les nouvelles données suffisent pour admettre un facteur de sécurité de 2 et retirer la désignation temporaire, et a fixé le DJA des glycosides de stéviol à 0 – 4 mg/kg de poids corporel exprimés en teneur en stéviol.Liste des substances dont l’évaluation est programmée
2008 Dans le rapport de sa 69e réunion intitulé Évaluation de certains additifs alimentaires, le JECFA a conclu que les études toxicocinétiques confirment que le stévioside et le rébaudioside A intacts sont faiblement absorbés, mais qu’ils sont hydrolysés en stéviol par la microflore intestinale ; le stéviol est, lui, bien absorbé. Après absorption, le stéviol est métabolisé principalement en glucuronide de stéviol ensuite éliminé dans les urines humaines. Les nouvelles études sur l’homme ont été conçues pour aborder les questions soulevées par le comité  lors de sa 63e réunion concernant des indices permettant de démontrer que les effets pharmacologiques putatifs des glycosides de stéviol ne se manifesteraient pas aux niveaux d’exposition résultant de l’utilisation proposée comme additif alimentaire. Le comité en a conclu que les nouvelles données étaient suffisantes pour permettre un facteur de sécurité additionnel de 2 et de retirer la désignation temporaire, et a fixé ainsi le DJA des glycosides de stéviol à 0 – 4 mg/kg de poids corporel par jour exprimés en teneur en stéviol.Résumé de la 69e réunion
2004 Lors de sa 63e réunion, le JECFA a conclu que le stévioside et le rébaudioside A ne sont pas génotoxiques in vitro ou in vivo et que la génotoxicité du stéviol et de certains de ses dérivés oxydatifs in vitro n’est pas exprimée en vivo. La concentration maximale sans effet nocif observé (CSENO) pour le stévioside s’est élevée à 970 mg/kg de poids corporel/jour dans une étude à long terme évaluée par le Comité lors de sa 51e réunion.Résumé de la 63e réunion